L’ambiance avant Achoura
Deux jours avant l’Achoura, des chants et des danses envahissaient les lieux avec des instruments tels que le Bendir et les tambourins. Sidi Mohamed s’amusait à souffler sur sa trompette et Zineb sur sa minuscule tambourin.
Azzouz Berrada, connu sous le nom de Hammoussa, l’élève ayant la plus petite taille de l’école attendait Sidi Mohamed pour aller au Msid afin de travailler sur la décoration de l’école.
A la maison, Lalla Zoubida avait oublié d’acheter du pétrole pour la lampe et l’emprunta chez la voisine Rahma. Lalla Kenza emprunta de la menthe de Lalla Zoubida et donna à Sidi Mohamed du sésame.
L’achat des nouveaux jouets
Le lendemain Mâalem Abdeslam emmena son fils au souk pour acheter du cierge et de nouveaux jouets. Sidi Mohamed décrivit le marchandage du Achoura et finit par acheter un tambour sous forme de sablier, un petit chariot bizarre en bois et une nouvelle trompette.
Abderrahman le coiffeur
Ensuite, ils allèrent chez Si Abderrahmane le coiffeur pour se raser la tête. Sidi Mohamed le détestait car il savait qu’un jour c’est lui qui va le circoncire. Si Abderrahmane parlait beaucoup, il s’occupait de Hammad en discutant avec tout le monde puis un jeune Si Ahmed entra et le coiffeur ne cessa de l’interroger son père Haj Ali ainsi si il allait épouser la fille de Omar le notaire. Le tour de Sidi Mohamed arriva et commença à lui parler aussi en rasant sa tête.
Les festives du quartier
De retour à la maison, Sidi Mohamed et Zineb firent un orchestre tellement nul que Lalla Zoubida n’avais pu supporter. Sidi Mohamed essaya une chemise neuve puis alla avec Zineb et d’autres enfants du quartier chanter jusqu’à rentrer et faire une douche de nuit.
Le jour de Achoura
Réveillé à trois heure du matin, c’est Achoura, Sidi Mohamed pris ses nouveaux habilles et alla au Msid. Il perdait les babouches tous les trois pas car tous les vêtements étaient grands. A l’école tout le monde était habillé neuf, le Msid bien décoré et un des élèves avait taché sa Djellaba neuf avec du sang de son nez saignant.
On avait commencé par réciter le coran, puis le Fqih avait donné une longue invocation et c’était la première qu’on voyait le Fqih fois sans la baguette de cognassier.
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